Kwé ! Chers (ères) amis-es,

Je vous invite à me suivre durant ma tournée en France qui commence lundi le 20 avril à Bordeaux. Eh oui ! En tant que chargée de cours sur les Traditions spirituelles autochtones à la Faculté de Théologie et Sciences des Religions de l’UdM, j’ai obtenu une bourse de voyage de 1,500.00 $ qui me permettra de faire la promotion de mon livre, d ‘offrir des ateliers et des formations en partenariat avec l’organisme CRÉFAD qui chapeaute le projet.

Je présenterai à un plus large public le contenu essentiel de mon livre intitulé : « Une pédagogie de la spiritualité amérindienne Naa-ka-nah-gay-win », publié aux Éditions L’Harmattan en 2013. Celui-ci porte sur l’étude d’une démarche de transmission enracinée dans mon histoire selon les valeurs culturelles autochtones qui m’a amené à développer une « pédagogie par symboles ».

CRÉFAD, est un organisme de coordination nationale d’associations à but non lucratif, qui donne accès à la culture, aux savoirs et à l’autonomie dans une optique d’éducation académique et populaire. Nous rencontrerons des étudiants, chercheurs et formateurs afin d’offrir des ateliers pédagogiques. Bordeaux, Marseilles, Clermont-Ferrand et Paris, feront partie des relais à travers le réseau des cafés-culturels associatifs établi dans une trentaine de villes et villages. Ceux-ci deviendront les hôtes d’activités de rayonnement permettant de diffuser quelques concepts et outils pratiques liés à l’enseignement selon un modèle psycho-spirituel encore peu connu dans le monde de la recherche.

Le second objectif sera de susciter une réflexion, un dialogue et un échange sur l’application des méthodologies de croisement et de pratiques d’intervention interculturelle dans un optique d’écoformation. Il s’agira d’une participation à des activités d’enrichissement et de mise à jour des connaissances dans le champ d’enseignement dans l’éventualité d’offrir d’autres formations ou cours spécifiques.

« Il permettra à la candidate de diffuser sa recherche, de la poursuivre et de la renouveler », de conclure, Madame Denise Couture, vice-doyenne de la FTSR de l’UdM.

Elle sera présente à BRIOUDE au café

Cette rencontre aura lieu le jeudi 28 mai à 20h au café lecture La Clef de Brioude (53 rue de la Pardige)Les animations du café sont gratuites et ouvertes à tous et il n'y a pas besoin de s'inscrire au préalable.

20h « La transmission de la culture à travers une cosmovision amérindienne » avec Dolorès Contré Migwans

Artiste multidisciplinaire, enseignante en arts visuels et porteuse de sa tradition aninishinaabe depuis près de trente ans, Dolorès Contré Migwans est chargée de cours à l’Université de Montréal où elle est reconnue pour ses savoirs et savoir-faire en lien avec l’histoire, les cultures, les croyances et les coutumes autochtones. Elle a fondé le cercle d’apprentissage Docomig afin d’offrir des formations et des ateliers à différents groupes en éducation, sociaux-communautaires et environnementaux. Venez rencontrer l'auteur et découvrir à travers une projection photo, différents aspects de la transmission de la culture amérindienne.

Cette fable urbaine, chronique d’un lieu et d’une époque en pleine mutation, prend le contrepied du Montmartre présent dans l’imaginaire collectif. Nous y croisons Poulbot, Steinlen, Bruant, Dorgeles, … ces artistes devenus emblématiques de Montmarte, quartier mis à l’honneur dans le récit, mais celui-ci met avant tout l’accent sur ces indigents qui évoluent en marge de la bohême, et dont la principale préoccupation est de survivre. Des familles sont expropriées faute de pouvoir payer leur loyer, notamment celle de l’un des protagonistes, ce à quoi nos poulbots comptent remédier en kidnappant le fils du promoteur immobilier pour demander une rançon.

Le petit bourgeois va se retrouver immergé dans l’univers et le quotidien de ces miséreux. C’est un vrai choc culturel. Peu à peu, il va tisser des liens d’amitié avec eux. Jamais il n’aura été aussi heureux que parmi ces gamins. Cette histoire met en lumière la pauvreté qui régnait sur la butte à l’époque, mais de façon légère ; à travers les aventures de cinq enfants, que le dénuement a abimé mais pas brisé. Frondeurs et gouailleurs, ils luttent pour préserver le peu qu’ils ont : leur terrain de jeu, leur coin de paradis. A la fin, la guerre fait irruption sur le devant de la scène. Petites histoires sur fond de grande Histoire. La bataille a fauché bien des vies, enfants du Maquis comme privilégiés, tous logés à la même enseigne. La guerre balaie les différences de classe.) source : Editions Margot