• La culture après 2015 : quels défis à relever ? 

    Jean-Louis Fabiani, sociologue, Université d’Europe centrale de Budapest

     


    Public : Tout public

    Les massacres qui ont eu lieu en 2015 à Paris s’attaquaient à des symboles culturels : Charlie, Le Bataclan. La violence politique s’est donc installée au cœur de la vie culturelle, dont un des mots d’ordre est la coexistence pacifique et l’ouverture à l’autre. Comment reconsidérer les politiques culturelles dans le nouveau contexte géo-politique global ? Ce que certains penseursétats-uniens radicaux appellent « l’arrogance culturelle de la France » porte-t-elle une responsabilité dans l’Etat actuel des choses ? Partant de la situation culturelle de l’Europe aujourd’hui, du contraste absolu entre le cosmopolitisme du festival Sziget en Hongrie l’été dernier au cœur de la crise des réfugiés et des réponses qui lui ont été données par le gouvernement nationaliste de Viktor Orban, la présentation vise à donner un état de la question et à offrir une proposition de reconstruction de l’espace public.
    Jean-Louis Fabiani est né en 1951 à Alger. Il a fait ses études à l’Université de Paris 1, à l’Ecole normale supérieure, à l’Université de Paris 1 et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales ou il a soutenu sa thèse en 1980. Agrège de philosophie, il a d’abord enseigné cette discipline avant de poursuivre une carrière dans l’enseignement supérieur en sociologie. Il a particulièrement travaillé sur l’histoire des intellectuels, sur les questions d’environnement et sur la sociologie des pratiques culturelles. Il a publié plusieurs livres sur la question de la démocratisation culturelle et des transformations des publics, notamment Apres la culture légitime (2007) et L’éducation populaire et le théâtre (2008). Son livre le plus récent est La sociologie comme elle s’écrit (2015).

    Partenariat avec : Conférence organisée dans le cadre du Bivouac des facs en partenariat avec le Conseil départemental du Puy de Dôme
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    Concours Création Bande dessinée pour les catégories 6-15 ans et 15 ans et plus

     

    https://festivalbdba.wordpress.com/concours/

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    Je viens de terminer le livre de Yves POURCHER dont le titre est "Moi, Josée Laval", il est très intéressant et c'est pourquoi j'ai dégotté cet article ci dessous. Et je crois que l'histoire (même si elle ne se répète pas se ressemble)
     
    A la Une > On en parle > Paris 15/10/15 - 14h24(Source : www.lamontagne.fr)

    Pierre Laval, le nom de la Collaboration

     

    Pierre Laval pendant son procès - DR

    Pierre Laval pendant son procès - DR

    C’est l’histoire d’un ambitieux. Ou d’un descendant de maquignon de Châteldon (Puy-de-Dôme), qui souffrait peut-être de ce complexe de classe qui colle souvent aux destinées des parvenus. Né dans la limonade (en 1883), Pierre Laval, ce petit homme râblé, au teint trop mat pour son rang nouveau, avait fini en maître de château.

    C’est l’histoire d’un besogneux qui a quitté son Auvergne natale et, au prix d’un travail acharné, a passé des diplômes, revêtu la robe d’avocat pour intégrer le barreau de Paris (1907). Puis gravi, encore et encore, les marches de la reconnaissance sociale : maire d’Aubervilliers (dès 1923) ; « socialiste indépendant » en rupture avec le parti depuis 1920?; député (dès 1914)?; plusieurs fois ministre à partir de 1925 ; deux fois président du Conseil avant 1940 (janvier 1931-février 1932, puis juin 1935-janvier 1936).

    C’est l’histoire d’un politique, enfin, de cette catégorie d’homo politicus, pas si rare, qui n’hésite pas à se renier pour acquérir puis conserver le pouvoir. Quel qu’en soit le prix. Du déshonneur au massacre, selon le contexte du moment. Évincé par le Front populaire, écarté par Pétain en décembre 1940, Laval, le pacifiste, était revenu aux affaires, grâce à l’insistance des autorités du Reich et sur un créneau porteur : la collaboration avec l’Allemagne. À Vichy, lui, le fils du cafetier d’un bourg voisin, était redevenu, en avril 1942, aux côtés d’un vieillard d’apparat, le chef du gouvernement d’un nouvel « État français ».

    C’est l’histoire d’un homme qui avait souhaité la victoire de l’Allemagne parce qu’elle seule, fut-elle nazie jusqu’à la lie, était capable d’être un rempart contre ce bolchevisme exécré. Et puis n’avait-il pas loué, lors du 10e anniversaire de l’avènement de Hitler, « ce parti qui s’impose au peuple par les réformes hardies qu’il préconise et la valeur de ses chefs, surtout ».

    C’est l’histoire d’un homme qui adorait les chiens. Et un peu moins les enfants. Enfin, les enfants juifs pour le funeste sort desquels il avait devancé les attentes de l’occupant en lui proposant de déporter les moins de 16 ans avec ou sans leurs parents.

    C’est l’histoire d’un homme de presse qui avait acheté, en 1927, à Clermont-Ferrand, Le Moniteur, le concurrent direct de La Montagne, le quotidien des gauches, dirigé par son ancien camarade de parti et confrère, Alexandre Varenne. Varenne qui, pour ne plus subir la censure de son gouvernement, avait fini par saborder son journal et taclé « ce vieux grippe-sou de Pierrot qui ne finit pas de s’enfoncer chaque jour un peu plus dans la honte ».

    C’est une histoire qui a pris fin le 15 octobre 1945. Celle d’un condamné à mort, par la Haute Cour de justice, et exécuté, il y a 70 ans aujourd’hui, dans la cour de la prison de Fresnes. Abasourdi à la fois par un procès à la va-vite, où la haine avait tenu lieu de droit, et par l’absorption d’un poison éventé, le collaborateur en chef était passé au peloton sans avoir été entendu. Il avait néanmoins pu dégainer une phrase assassine : « […] Ceux qui prétendent me juger aujourd’hui étaient tous aux ordres de Vichy à l’époque des faits qui me sont reprochés ».

    C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué avec… l’histoire. L’histoire d’un homme infidèle, victime de son ego et administratif bourreau de l’humanité. Un homme pourtant reconnu comme intellectuellement brillant et qui, dans son bref exil de Sigmaringen – là où Céline avait rendu visite à « Laval le conciliateur » – avait déclaré : « La politique n’est pas mauvaise?; ce sont les hommes qui le sont. »

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  • Fête du livre le 23/11/2014 de 10:00 à 18:00

    Le Dimanche 23 Novembre 2014 aura lieu la 17ième Fête du Livre à la salle polyvalente de DORAT.

    28 auteurs, conteurs et artistes (peintres, sculpteurs sur bois, créateurs de bijoux et de mosaïques) seront heureux de présenter leurs œuvres et de vous rencontrer de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.

    Programme de l’après-midi : 14h30 : atelier de mosaïque animée par Cathy

    15h30 : contes pour enfants avec Dominick

    16h30 : contes pour enfants avec Ludivine

    Les enfants de l’école de Dorat seront fiers de vous dévoiler les dessins qu’ils auront réalisés à partir du conte « Loup as-tu faim ? »

    Les Bibliothécaires de Dorat

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